_ quoi-bureau / 1994+

« …on soupçonne qu’ils sont des signes,

sans savoir encore de quoi. »

(Eco, 1988, P.51)

 » La philosophie est un dérivé de la perception mais elle n’est pas comme la perception car elle est l’examen critique des prétentions à la vérité de la perception. La critique est un dérivé de la poésie parce qu’elle est inconcevable sans la poésie qui la précède. L’histoire est un dérivé de l’action pure puisqu’elle vient nécessairement à la suite d’actions qui ont déjà eu lieu. Dans la mesure où toutes ces activités sont dérivées d’activités originales, elles sont singulièrement inachevées, elles ont échoué, elles sont, dans un sens, avortées dès le début puisqu’elles sont dérivées et secondes. »

Paul de Man, Conclusions « La Tâche du traducteur » de Walter Benjamin (in Traduire la théorie, Vol4, n°2, 1991).

Le quoi-bureau

Structure de production pour les arts visuels, ce bureau – qui s’interroge devant l’étrangeté du monde –  est une expérience auto-réflexive et agissante dans le réel. Le quoi-bureau est un outil administratif de production et une ressource pour des projets collectifs. Et c’est aussi un lieu imaginaire, critique, de recherches théoriques.
Association fondée au Havre à la fin des années 90, cette « agence », ce bureau, enregistre depuis sa création les réflexions spéculatives qui accompagnent la construction d’environnements temporaires concrets. Structure de production pour les arts visuels, ce bureau – qui s’interroge devant l’étrangeté du monde –  est une expérience auto-réflexive et agissante dans le réel.

Le quoi-bureau a produit un certain nombre d’actions mais aussi de lieux dédiés à la production artistique et à la réflexion sur la production des images. Les derniers en date sont l’alvéole zéro et un atelier-studio crée au fort de Tourneville en 2008.